Pollution
Le projet de tunnel sous le Semnoz : mythe et réalités
Par Olivier Labasse – Bien Vivre à Veyrier

Depuis des décennies, le tunnel sous le Semnoz ressort de sa montagne, comme le serpent de son loch Ness, et échauffe les esprits. Attendu d’abord comme le « chainon manquant » d’une route à grande circulation Genève- Albertville (après l’abandon de la voie ferrée ouverte en 1901 et avant la création de l’autoroute A41), puis aujourd’hui, alternativement selon sa commune, comme la solution d’amélioration de la circulation sur la rive Ouest ou le contournement d’Annecy par un financement extérieur, on sait désormais que ses conséquences seraient négatives pour le plus grand nombre. Coup sur coup, 3 études diligentées entre 2012 et 2015 par le Conseil Général devenu Conseil Départemental de la Haute-Savoie (CD74) et la Communauté de l’agglomération d’Annecy (C2A), le montrent sans conteste. En confirmation de toutes les analyses similaires d’experts du transport et de l’urbanisme, français et internationaux[1].
Pourtant, la force d’inertie et les vieilles croyances emportent les élus vers un projet inconsidéré dont ils porteraient la lourde responsabilité devant les habitants du bassin annécien et pour les générations futures: embouteillages accrus, atteintes graves à la santé, au site, aux finances publiques.
Il faut arrêter de se tromper et, pour cela, en venir à la vérité des faits et des chiffres des 3 études, lesquels sont plus têtus que toutes les vieilleries idéologiques, pour révéler l’évidence, démythifier la légende, démystifier les crédules.
Actualité du Grenelle
L’Essor Savoyard Annecy et Région – 25 février 2016
Dauphiné Libéré – 25 février 2016

Stupeur et Echappements
Par Olivier Labasse – Bien Vivre à Veyrier
Le 18 décembre 2014, lors du Conseil de la Communauté de l’Agglomération d’Annecy (C2A) dont il est le premier Vice-Président, le Député de Haute- Savoie, Maire d’une commune limitrophe d’Annecy, aurait affirmé, pour « que la presse le reprenne » (dont acte, on est jamais mieux servi que par soi-même) « que les nouveaux moteurs diesel issus des technologies françaises rejettent un air où il y a moins de microparticules que celui qui est aspiré pour la carburation ». Les tribulations de 2015 devaient, y compris à la Commission européenne, lui infliger un démenti quasi-planétaire.
Les citoyens seraient, le propos confirmé, en droit de s’inquiéter de la qualité de diagnostic des médecins échappant à la réalité des faits et des chiffres, alors que 84 urgentistes auraient écrit au Président de la République pour l’alerter sur la dangerosité de la pollution de l’air, sans oublier le cri d’alarme de nombreux pneumologues et allergologues locaux. Pas de quoi rassurer les patients, mais de quoi probablement scandaliser les victimes de pathologies cancérogènes, asthmatiques et cardiovasculaires. La Ligue contre le Cancer appréciera.
Annecy ville la plus polluée de Rhône-Alpes en 2015
Par Bruno d’Halluin – Les Amis de la Terre 74

Les relevés effectués par les stations d’Air Rhône-Alpes montrent qu’Annecy est la ville la plus polluée de Rhône-Alpes aux particules fines cancérigènes PM2,5 (de diamètre inférieur à 2,5 μm) pour l’année 2015, devant Lyon et Grenoble.
Annecy est en outre la ville la plus polluée de Rhône-Alpes aux PM2,5 pour la 2ème année consécutive, ainsi qu’en moyenne sur la période 2009-2015.
Mesures sur les particules PM2,5, en microgrammes/m3, pour les stations de Rhône-Alpes de type « Fond/Urbaine » (les stations sont classées sur l’années 2015) :On se souvient qu’Annecy a été classée 2e ville la plus polluée de France aux PM2,5 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un classement publié en 2014 et s’appuyant sur des données recueillies en 2011.
les habitants de l’agglomération annécienne perdent 11 mois d’espérance de vie
Pour rappel, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) a évalué l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine dans l’agglomération d’Annecy sur la période 2009-2011. Elle montre que les habitants de l’agglomération annécienne perdent 11 mois d’espérance de vie par rapport à une ville qui respecterait la valeur-guide de l’OMS pour les particules fines cancérigènes PM2,5 (soit 10 μg/m3). Soixante-dix décès par an sont attribués à cette pollution.
(1) La dernière colonne indique la moyenne pour Annecy Loverchy durant la période où il y a eu des mesures pour la station indiquée sur la ligne. En effet, certaines stations n’ont pas fait l’objet de mesures significatives pour certaines années de la période 2009-2015. En particulier, la moyenne de Vienne Centre sur 2009-2015 est plus élevée que celle d’Annecy Loverchy, mais il n’y a pas eu de relevés pour Vienne en 2014 et 2015, années de pollution moindre que la moyenne en Rhône-Alpes. A période constante, la moyenne d’Annecy est plus élevée que celle de Vienne.
2016 : année critique pour le lac et les habitants
L’incompréhensible paradoxe annécien
Par Olivier Labasse – Bien Vivre à Veyrier
Tous les pays de la planète se sont engagés à réduire leurs émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) lors de la 21ème conférence de l’ONU sur le Climat (COP 21) de Paris qui s’est terminée le 11 décembre 2015. 186 d’entre eux devraient revoir, sur la base du volontariat, leurs engagements à la hausse d’ici à 2020.
Les villes et zones urbaines sont responsables de 60% à 70% (CO2) de la pollution émise; les maires avant-gardistes[1] de plus de 400 grandes villes responsables, emmenés par celui de Paris et l’ancien édile de New York, n’ont pas attendu les Etats pour prendre des mesures audacieuses en faveur du climat et de la réduction de la pollution : en première ligne, ils ont compris depuis plusieurs années qu’ils pouvaient agir efficacement pour améliorer la santé, prolonger l’espérance de vie des habitants et rendre leurs villes plus attractives pour les entreprises, les touristes, les investisseurs.
Etude d’impact : Véhicules électriques vs projets liés au transport dans le bassin annécien
En passant Publié le Mis à jour le
Par Bruno d’Halluin, Les Amis de la Terre 74.
Etude comparative de l’impact respectif des véhicules électrifiés et des projets liés au transport dans le bassin annécien sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), la qualité de l’air et le trafic routier à l’horizon 2030.
- Par « véhicules électrifiés », on entend véhicules électriques et véhicules hybrides rechargeables.
- Les références complètes des ressources utilisées sont données en fin de document.
Synthèse
Les études consultées montrent que le parc français de véhicules particuliers en 2030 comprendrait 6% de véhicules électrifiés. Cette pénétration des véhicules électrifiés génèrerait pour ce parc une réduction de 3% des émissions de gaz à effet de serre (GES), une réduction de 4% des émissions de particules fines (PM10) sur les lieux de circulation (mais une hausse sur les lieux de production), et aucun impact sur le trafic routier.
Transport collectif : premiers résultats de l’enquête de BVV
Par Olivier Labasse – Bien Vivre à Veyrier
La croissance du trafic routier à Veyrier-du-Lac s’accélère, comme nous allons tous à nouveau le constater ces prochains jours : 17300 véhicules sur la RD 909 avec des pointes horaires à 1600 véhicules selon les comptages (2013) de l’ex-Conseil général. Elle est liée au transfert de la congestion de la rive Ouest pour le transit Annecy- Faverges, voir Genève -Albertville (qui devrait empirer – de l’ordre de + 30% – avec la démographie et les projets déclarés en fanfare, contre toute étude responsable d’impact, par les exécutifs locaux et départementaux), mais aussi à l’insuffisance qualitative et quantitative de transports publics peu attractifs pour la desserte locale. Lire la suite »
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